martes, 23 de febrero de 2010

APRÉS GUERRE, LE COMBAT POLITIQUE

En 1945, Aimé Césaire, coopté par les élites communistes qui voient en lui le symbole d'un renouveau, est élu maire de Fort-de-France. Dans la foulée, il est également élu député, mandat qu'il conservera sans interruption jusqu'en 1993. Son mandat, compte tenu de la situation économique et sociale d'une Martinique exsangue après des années de blocus et l'effondrement de l'industrie sucrière, est d'obtenir la départementalisation de la Martinique en 1946.
Il s'agit là d'une revendication qui remonte aux dernières années du XIXe siècle et qui avait pris corps en 1935, année du tricentenaire du rattachement de la Martinique à la France par Belain d'Esnambuc. Peu comprise par de nombreux mouvements de gauche en Martinique déjà proches de l'indépendantisme, à contre-courant des mouvements de libération survenant déjà en Indochine, en Inde ou au Maghreb, cette mesure vise, selon Césaire, à lutter contre l'emprise béké sur la politique martiniquaise, son clientélisme, sa corruption et le conservatisme structurel qui s'y attache. C'est, selon Césaire, par mesure d'assainissement, de modernisation, et pour permettre le développement économique et social de la Martinique, que le jeune député prend cette décision.
En 1947 Césaire crée avec Alioune Diop la revue Présence africaine. En 1948 paraît l'Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache, préfacée par Jean-Paul Sartre, qui consacre le mouvement de la « négritude ».
Opuesto a las valoraciones que el PCF hizo con respecto a la revolución de Hungría, Aimé Cesaire abandona el PCF en 1956, y funda dos años después el Partido Progresista Martiniqués (PPM), desde el que reivindicará la autonomía de Martinica. Alineado con los "no inscritos" de la Asamblea Nacional entre 1958 y 1978, y en el grupo socialista de 1978 a 1993. Césaire seguirá siendo alcalde de Fort-de-France hasta en 2001. El desarrollo de la capital de Martinica a partir de la Segunda Guerra Mundial se caracterizó por un masivo éxodo rural, provocado por el declive de la industria azucarera y la explosión demográfica provocada por la mejora de las condiciones sanitarias de la población. La política social llevada a cabo favoreció la creación de una base electoral estable para el PPM. La política cultural de Aimé Césaire se simboliza con la creación del Servicio Municipal de Acción Cultural (SERMAC), que a través de talleres de arte popular (baile, artesanía, música) y el prestigioso festival de Fort-de-France.
Aimé Césaire se retiró de la vida política (en especial de la alcaldía de Fort-de-France, dejando el puesto en manos de Serge Letchimy), pero sigue siendo un personaje imprescindible para entender la historia de Martinica. Tras la muerte de su compañero y amigo Senghor, permanece como uno de los últimos fundadores del pensamiento de la negritud

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